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Sacré NON de noms

« Dire NON, c’est une négation de notre volonté d’aider, de donner ou de comprendre l’autre », François Mitterrand

 

Reflexe matinal en buvant mon petit café, j’ai ouvert ma gazette préférée, à la page locale. Au moment où j’entamais ma confiture de myrtilles, faite maison pour mon petit surfeur, j’ai eu comme une sueur froide en lisant : « la gauche contre le référendum local ». J’ai pensé qu’il s’agissait d’une accroche journalistique avec humour incorporé.

Allez-vous me croire si je vous dis que les bras m’en sont tombés, surtout le gauche, en découvrant que le Parti Socialiste s’est allié à une « certaine » droite pour combattre un projet de référendum local, demandé par l’opposition, à laquelle nous appartenons, ou pas.

 Les examens de fin d’année scolaire sont terminés, dommage car j’aurais écrit « dissertation  hors sujet, copie à revoir », le tout assené d’un zéro pointé et d’un benêt d’âne ( !).

Sans prétention aucune, vous me connaissez, je voudrais juste faire un petit rappel historique et politique pour quelques âmes égarées, âmes avec un M bien sur.

Depuis 1958, le référendum est reconnu, avec le mode représentatif, comme l'une des deux modalités d'expression de la souveraineté nationale. Le principe en est posé à l'article 3 de la constitution de la Cinquième République. En pratique, l'initiative est exclusivement le fait de l'exécutif.

Il existe deux principaux types de référendums en France :

  • le référendum national (articles 11, 88-5 et 89 de la Constitution), qui couvre notamment le champ législatif, celui des traités et le champ constitutionnel ;
  • et et et….. le référendum local (compris dans l'article 72-1, principalement depuis la réforme constitutionnelle du 28 mars 2003), qui participe au mouvement récent de la gouvernance locale.

Alors, voyez vous, moi ça me gène que ma famille politique se déclare contre le principe de l’expression du peuple, pour le peuple, juste par principe, et sans consultation de sa « base », ou de ses cotisants, pour être plus précise.

Dans mes « zen cogitations » je me pose deux questions, non les bonnes questions, avec un B pour ceux qui auraient encore un doute.

Number one, si l’initiative avait été du Parti Socialiste local, et soyons fous, de l’UDI, notre élu local aurait il été contre cette vox populi ? Bah non, car ça s’appellerait se tirer une balle dans le pied ou plutôt dans les pieds depuis la liste de fermeture, pardon, la liste d’ouverture, je suis incorrigible. Continuons.

Number two, si un Homme, un vrai, un dur, un tatoué, un macho, avait été à l’origine du référendum,  aurais-je lu ce matin cette déclaration dans la presse ?

En voilà deux questions qu’elles dérangent, n’est ce pas.

Je ne sais pas vous, mais moi, à la lecture de la déclaration que dis-je, de la correspondance épistolaire à destination d’une femme, pas d’une élue, d’une femme,  je me dis que « l’homme se distingue de l’animal en ceci qu’il est doué d’arrière-pensées ». Il est  dommage qu’elles ne soient pas toujours empreintes d’intelligence collective.

Là vous avez tout, et même pas la peine de lire entre les lignes, en tant que socialiste, ex-candidate à la cantonale pour le Parti Socialiste, je suis POUR ce référendum. J’aurais juste aimé qu’il soit porté par le PS.

Lili, celle qui vous dit tout, ou presque !

 

 

Pour rappel, l'élue demandant le référendum a lancé une pétition contre le bétonnage du petit port à Arcachon, et a obtenu ......31 000 signatures. En suivant, le commissaire enquêteur mandaté par la mairie d'Arcachon  a reçu 150 personnes et a pensé utile de donner un avis favorable au projet de bétonnage. En suivant, l'élue à l'initiative de la pétition  a demandé un référedum, contesté ce matin dans la presse par le PS local

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