Je ne sais pas vous, mais moi ce soir je suis fière, je viens de grandir de quelques centimètres.
Je suis fière parce que Philippe Madrelle est réélu dans son canton et une vague rose traverse notre pays.
Elu Philippe, bien sur, personne n’en doutait, sauf des esprits chagrins...
Si le droit à la férocité est constitutif de la démocratie moderne, ceux qui l’utilisent devraient prendre garde à l’effet boomerang, et apprendre à mieux gérer leur frustration du « petit nombre » !
Je suis fière parce que Philippe nous donne une leçon de force et de courage politique. Nous en aurons besoin dans les prochains mois : notre pays ne va pas bien et Philippe il le sait, il le voit, il l’entend.
Je suis fière parce que des camarades ont été réélus malgré les Nini arrogants de quelques hommes dits « politiques » qui ont perdu leurs étiquettes durant ces élections et la mémoire depuis 2002.
Cette année là je n’ai pas hésité une seule seconde à voter pour Jacques Chirac : je ne pouvais pas imaginer qu’un porteur de thèses racistes et xénophobes puisse accéder au pouvoir suprême.
Pour toute réponse 9 ans plus tard un "Nini" qui pèsera lourd dans les urnes de 2012. Plutôt la peste que le choléra avons-nous entendu d’une partie de la droite à la dérive, dont le chef de file est en train de battre tous les records d’impopularité de la Vème république.
Une droite désormais divisée au grand jour dans l’incapacité de trouver une cohérence politique à quelques mois des échéances présidentielles.
Une droite qui n’a pas voulu rassembler au soir du 1er tour sur des valeurs républicaines face à la montée du Front national.
Alors oui ce soir je suis fière du résultat de ces élections parce que le département c’est le dernier rempart face à la montée des inégalités et de la paupérisation galopante générée par des choix politiques contestables.
Ceux qui ont fait le choix du « Nini » devront affronter le regard du Président et des élus de notre famille politique lors de la prochaine séance au conseil général…..suivez mon regard !
Bon début de semaine à tous,
Marlène