C’est fait, à 50 voix contre 13, Philippe Madrelle vient d’être réélu Président du Conseil Général de la Gironde.
Respect Monsieur le Président.
Votre première nomination date de 1976, depuis cette date vous avez défendu cette institution contre vents et marées.
Dans votre discours, vous avez réaffirmé l’absolue nécessité de nous battre pour qu’en 2012 notre vote fasse reculer la réforme territoriale qui va mettre à mal la proximité entre les citoyens et les élus.
Alors que le département prend en charge 75 % du budget de la dépendance (au lieu des 50 % promis par l’état) vous ne voulez pas que la dépendance devienne un « acte marchand » et vous engagez l’Assemblée dans la garantie des prestations d’aide à domicile pour les personnes âgées et handicapées.
Parce que la jeunesse est au cœur de vos préoccupations, vous lancez le « plan collèges » visant à la rénovation et l’ouverture de 10 à 15 établissements, et vous impulsez la découverte métiers pour le réseau des Missions Locales.
La discrimination ? Elle ne s’installera pas en Gironde, plus grand département de France : vous vous engagez dans la création des "comités locaux de citoyenneté".
Et vous avez aussi aujourd'hui annoncé le lancement de toutes les actions prévues dans votre programme, pour lequel vos commissions vont se mettre rapidement au travail.
Fustigeant les actions calamiteuses du gouvernement en place, qui génère chaque jour un peu plus la pauvreté et l’exclusion, le Doyen de l’assemblée a dénoncé avec gravité et consternation l’évacuation d’une école maternelle en Gironde ce matin.
Les envahisseurs : des délinquants ? Pas du tout, des parents qui s’opposaient à la disparition d’une classe. De mémoire de Doyen, c’est la première fois qu’une classe de tous petits est ainsi évacuée manu militari par des représentants de l’ordre public.
France qu’es-tu devenue ? Je ne vois dans cette action de force que le désordre d’une morale qui perd peu à peu ses fondements, alors que Nicolas Sarkozy n’entend plus les français et que sa majorité se déchire autour du débat sur la laïcité
Aussi, garant des valeurs qui fondent notre république Monsieur le Président Madrelle vous vous posez en fervent défenseur d’un état dans lequel « respect » veut encore dire quelque chose… merci pour ça !
Bonne fin de semaine à tous